Vaches allaitantes

L’exploitation agricole située en bordure de Forêt d’Orléans sur des sols fragiles constitués principalement d’argile recouverte de sable. Ces caractéristiques rendent donc les terrains très humides en hiver, et très secs l’été qui sont favorables à un élevage extensif.

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Évolution du troupeau

Lors de son installation et de la reprise de l’exploitation familiale en 1971, Yves choisit d’abandonner l’élevage laitier pour se lancer dans la création d’un troupeau de vaches allaitantes. Il choisit la race Charolaise qui est une race rustique adaptée aux exigences de la ferme. Dans les années 1980, Yves se lance dans l’insémination artificielle pour une partie du troupeau. Peu à peu, le troupeau s’agrandit et atteint 40 vaches en 1990, 80 en 2000 et près de 90 vaches aujourd’hui, soit un troupeau d’environ 200 têtes si l’on compte les veaux, génisses (jeunes vaches), taurillons (jeunes taureaux) et taureaux.

En 2000, Jean, en même temps que son installation et que la mise aux normes des bâtiments d’élevage, construit une stabulation qui permettra d’accueillir les 80 vaches et leurs veaux et rendre plus confortable les vêlages. Les anciens bâtiments sont utilisés pour les génisses, les taurillons et taureaux.

Le troupeau est constitué de vaches allaitantes, c’est-à-dire que les veaux sont élevés sous leurs mères, qu’ils tètent et qu’ils suivront au printemps dans les prés jusqu’à environ 10 mois, l’âge où ils seront sevrés. Certains d’entre eux serviront à renouveler le troupeau, d’autres seront sélectionnés pour aller dans d’autres élevages et les autres seront engraissés jusqu’à l’âge de 18 mois environ pour être alors vendus.

L’ensemble des vaches passe l’été à pâturer dans les prairies autour des bâtiments. L’hiver, tous les animaux retrouvent l’étable où ils mangeront principalement du foin et des céréales produits sur la ferme.

Les débouchés

Les veaux destinés à l’engraissement ainsi que les vaches de réformes (vaches âgées ayant fait plusieurs reproductions) seront vendus principalement en coopérative. C’est ensuite la coopérative qui se chargera de la redistribution vers les bouchers, grandes surfaces, restaurants et autres établissements.

Depuis 2010, quelques animaux sont également destinés à la vente directe.

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Céréales

Au moment de l’installation de Yves en 1971, l’exploitation familiale avait une taille d’environ 50 ha de SAU*. Avec l’agrandissement du troupeau, la surface s’est peu à peu agrandi elle aussi pour passer à 80 ha en 1980 et à environ 170 ha aujourd’hui.

Une grande partie (environ 2/3) de cette surface est constituée de prairies extensives qui servent pour le pâturage des vaches l’été et pour la production de foin pour l’hiver.*

L’autre partie des terres est utilisée pour la production de céréales notamment du maïs, du blé, ou encore du triticale et quelques fois de l’orge et de l’avoine. Ces céréales sont utilisées en partie pour nourrir les vaches et une autre partie est vendue. Toute la paille sert à confectionner la litière dans les étables.

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*SAU : Surface Agricole Utile

Aviculture

C’est en 1990, lors d’une importante sécheresse locale qu’Yves décide de diversifier les productions de la ferme. Il choisit l’aviculture (élevage de volaille) et construit un bâtiment destiné à l’élevage de poules reproductrices, un second sera construit sept ans plus tard.

 

L’objectif ici n’est pas de produire des œufs ou des poulets destinés à la reproduction, mais plutôt de produire des œufs fécondés. Les poules sont donc en liberté dans tout le bâtiment pour permettre aux coqs de se reproduire. Les œufs fécondés, ramassés dans les pondoirs répartis dans le poulailler, seront ensuite envoyés dans des « couvoirs » où naîtront des poussins qui deviendront des nouveaux reproducteurs. Ces derniers font des poussins qui seront destinés à la consommation.

Afin de limiter les maladies et l’entrée de germes, le sanitaire est très important. La douche à l’entrée et le changement complet de tenue est obligatoire. L’accès aux bâtiments est interdit à toute personne ne travaillant dans les bâtiments.

 

Photovoltaïque

A l’installation de Jean, un bâtiment agricole a été construit pour loger les animaux suivant les normes environnementales actuelles. Ce bâtiment est couvert en tôles fibres ciment sans amiante. Les tôles ont vite présenté des fissurations qui ont nécessité, dans le cadre de la garantie décennale, le remplacement complet.

Le bâtiment avant le projet

En 2008, est née l’idée d’installer, sur le côté orienté Sud Est (orientation choisie pour le confort des animaux l’hiver), des panneaux photovoltaïques, rendant cette couverture « utile ».

Cette opportunité permettant de poursuivre l’idée de protection de l’environnement, par la production d’électricité « propre ». De plus, cette installation permet de rentabiliser à long terme un bâtiment existant.

Le souci des associés est de rendre à l’agriculture une image saine en profitant de ce que nous offre la nature, garder le bon sens paysan ! Produire avec le concours de la nature.

  • Hiver 2008, une formation est suivie auprès de la Chambre d’Agriculture.
  • Printemps 2009, est venu le moment de l’étude (longue réflexion), montage du dossier administratif, financement, assurance…
  • Automne 2009, la réalisation des grandes idées, début du chantier, dépose de l’ancienne couverture, plancher bois, mise hors d’eau du bâtiment.*

Pose du premier panneau solaire

 

  • Printemps 2010, installation des panneaux et de toute la partie électrique.
  • 15 juin 2010, raccordement EDF, les premiers kilowatts sont enfin produits.

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Caractéristiques de l’installation :

  • SOLAIRELEC
  • 165 000Wc
  • 1220 m² productifs
  • 750 panneaux Aleo poly 220
  • 15 onduleurs SMA 11000
  • 5 kms de câble
  • Production estimée par an : 148 500 kWh
  • Production réalisée du 15 /06/ 10 au 20/09/10 : 73 025 kWh

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